Par : Dr Gilles Fecteau, mv, DACVIM-LA (FMV, U de Montréal) et Dre Elizabeth Doré, mv, DACVIM-LA, MSc (Zoetis)

Le syndrome de la vache à terre constitue tout un défi pour le médecin vétérinaire praticien et l’éleveur. Que ce soit  pour établir un diagnostic précis ou instaurer une thérapie optimale, les moyens dont on dispose à la ferme sont souvent limités. Une fois l’animal examiné, on peut subdiviser les vaches non ambulantes dans 2 catégories : celles qui ne montrent aucun signe clinique expliquant leur décubitus et les autres pour lesquelles une cause au décubitus est identifiée et doit être résolue avant de stimuler l’animal à se lever.

Comment aider ? Sinon, est-ce que je peux m’assurer de ne pas nuire ?

Biographie 

Dr Gilles Fecteau est diplômé de l’Université de Montréal en 1986. De 1987 à 1990, il est clinicien à l’Hôpital des animaux de la ferme de Saint-Hyacinthe. En 1993, il termine sa résidence en médecine interne à UC Davis en Californie et obtient le statut de Diplomate de l’American College of Veterinary Internal Medicine (ACVIM).

Il est maintenant professeur titulaire au département de sciences cliniques. Il a reçu le prix d’excellence en recherche Zoetis en 1999 et en 2020, le prix d’excellence en enseignement de l’Université de Montréal en 2003 et le Carl J. Norden Zoetis teaching award en 2021.

Dr Fecteau est d’abord et avant tout un clinicien intéressé par la recherche du diagnostic le plus précis dans les maladies des bovins laitiers.

Elizabeth Doré a obtenu son Doctorat en médecine vétérinaire de l’Université de Montréal en 2004. Elle a fait une résidence en médecine interne des grands animaux à l’University of California in Davis de 2005 à 2008. Dre Doré a été diplômée de l’American College of Veterinary Internal Medicine 2008 et a complété une maîtrise en sciences cliniques vétérinaires 2015. De 2008 à 2013, elle a été clinicienne à la Faculté de Médecine vétérinaire de l’Université de Montréal et a travaillé en pratique privée de 2013 à 2017. Dre Doré s’est jointe à l’équipe de Zoetis en septembre 2017 à titre de Chef vétérinaire des Services techniques de la division bovine et équine.

Par : Dr Younes Chorfi, mv, MSc, PhD (FMV, U de Montréal) et M. Jean-Philippe Laroche, agr., MSc (Lactanet)

La présence de mycotoxines dans les aliments peut entraîner des pertes financières considérables pour une entreprise laitière. Cet atelier traitera des effets spécifiques aux différentes mycotoxines que l’on retrouve au Québec, des différents types d’analyses à votre disposition pour évaluer si des mycotoxines affectent votre troupeau, ainsi que des solutions à appliquer, tant pour diminuer le problème que pour agir en prévention.

Biographies

Dr Younes Chorfi, vétérinaire de formation, a ensuite complété une maîtrise et un doctorat à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, où il est maintenant professeur titulaire de «nutrition, alimentation et productions animales». Au cours de sa carrière, Dr Chorfi a obtenu de nombreuses subventions de recherche sur les thèmes des mycotoxines. Il est aussi responsable de deux laboratoires ; le laboratoire de tests de profil métabolique et de chromatographie où il mène ses recherches en nutrition.

M. Jean-Philippe Laroche. La valorisation des fourrages par les ruminants est un sujet particulièrement passionnant pour Monsieur Jean-Philippe Laroche, qui a grandi sur une ferme laitière. Diplômé en agronomie de l’Université Laval en 2018 et membre de l’Ordre des agronomes, il a également complété une maîtrise en sciences animales, durant laquelle il a reçu plusieurs distinctions. Il s’est joint à l’équipe Innovation et développement de Lactanet en 2020 à titre d’Expert en production laitière – Nutrition et fourrages.

Par : Dr André Desrochers, mv, MS, DACVS, Dip.ECBHM (FMV, U de Montréal) et M. Raymond Boulais (La Sabotière)

Les boiteries sont un problème de bien-être important dans nos élevages. Selon le type de stabulation, la détection peut être difficile. Les onglons sont à l’origine de 90 % des boiteries. En fonction de la lésion, vous pouvez la traiter. Si plusieurs animaux sont atteints, vous contacterez le pareur. Dans les cas inexpliqués, vous contacterez le vétérinaire. Pour l’animal, il est primordial de choisir rapidement le bon intervenant. Nous allons vous présenter différents cas de boiterie sur lesquels vous devrez évaluer la démarche et discuter de la prise en charge afin de soulager rapidement la vache.

Commandité par :

Biographies 

Diplômé de la Faculté de Médecine vétérinaire de l’UdeM en 1986, Dr André Desrochers a pratiqué pendant 5 ans à la clinique vétérinaire de la Laurentie à Joliette. Par la suite, il a complété une résidence en chirurgie des grands animaux et une maîtrise au Kansas State University en 1995. Dr Desrochers est actuellement directeur du département de sciences cliniques à la faculté de médecine vétérinaire de l’UdeM et Diplomate de l’ACVS et l’ECBHM. Il enseigne la chirurgie et la boiterie à la FMV depuis 1995.

Diplômé de l’Institut Technique Agricole de Saint-Hyacinthe (QC, Canada) en 1996, Monsieur Raymond Boulais est fondateur de La Sabotière, une entreprise dédiée au parage d’onglons à Sabrevois en Montérégie-Est. Il est un membre actif de l’Association des Pareurs d’Onglons du Québec. Il est aussi propriétaire, avec sa conjointe, Sophie Baril, de sa propre exploitation laitière : la Ferme RS Boulais.

Par : Dr Jean-Philippe Roy, mv, MSc, Dipl. ECBHM (FMV, U de Montréal) et Mme Annick Desjardins, Agr. (Lactanet).

Cet atelier propose une discussion interactive sur la régie autour du tarissement incluant la gestion de la préparation au tarissement, de l’alimentation et du logement. Les options de traitement au tarissement pour une bonne santé mammaire seront également discutées. Venez discuter des nouvelles pistes de solutions au niveau de cette période critique pour la santé et le bien-être de vos vaches!

Biographies 

Diplômé de la Faculté de médecine vétérinaire (FMV) de l’Université de Montréal en 1999, Dr Jean-Philippe Roy a été médecin vétérinaire en pratique privée (Mont-St-Grégoire) jusqu’en 2001. Clinicien à la Clinique ambulatoire de la FMV jusqu’en 2005, il gradue la même année sa maîtrise en sciences cliniques. Monsieur Roy est professeur à la Clinique ambulatoire de la FMV depuis 2005 et diplomate de l’European College of Bovine Health Management depuis 2009.

Mme Annick Desjardins a débuté chez Valacta en 2001 en tant que conseillère en production laitière. En 2011, elle devient conseillère spécialisée pour les grands troupeaux pour lesquels elle a un intérêt marqué. Maintenant conseillère stratégique depuis 2015, elle a le plaisir de transmettre ses connaissances aux producteurs laitiers de sa région et s’implique auprès de divers comités comme ceux du Rendez-vous d’expertise sur les fermes de 100 vaches et le Colloque santé des troupeaux laitiers du Québec et tout ce qui touche la gestion des pieds et des membres.

Par : Dr Frédéric Tremblay, mv (Bureau vétérinaire Ste-Marie) et Andrew Bouthillier-Martineau (étudiant FMV)

L’atelier vise à initier une réflexion sur l’usage des antibiotiques sur votre ferme de façon à générer une liste personnalisée de sujets que vous pourrez, si vous le jugez approprié, ramener chez vous pour débuter un dialogue avec votre médecin vétérinaire. Vous aurez alors l’opportunité de faire ou non des modifications à vos habitudes de traitement pour favoriser à la fois un usage judicieux des antibiotiques et une santé optimale de votre troupeau.

Commandité par :

Biographies 

Dr Frédéric Tremblay est en pratique bovine depuis sa graduation de la Faculté de Médecine vétérinaire de l’Université de Montréal en 1996. Il a développé un intérêt pour la manipulation sans stress des bovins il y a une dizaine d’années. Depuis, il a eu le privilège de donner plusieurs conférences et ateliers sur ce sujet trop peu discuté au Québec.

Monsieur Andrew Bouthillier-Martineau est étudiant en troisième année de doctorat en médecine vétérinaire. Avec une formation en génie mécanique, il s’intéresse particulièrement à l’intersection entre le génie mécanique et la médecine vétérinaire, notamment dans le domaine de la production laitière. Il est impatient de terminer ses études et de collaborer étroitement avec les producteurs dans ce secteur.

Par : Dre Marie-Ève Brochu Morin, mv, MSc (MAPAQ) et Dre Marie-Ève Paradis, mv, MSc (AMVPQ-DSAHR)

Cet atelier amènera des discussions et recommandations autour des activités de surveillance du Réseau bovin pour les années 2023 et 2024. Le Réseau bovin est un réseau de surveillance des maladies bovines animé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Il est composé d’une dizaine de médecins vétérinaires possédant des expertises complémentaires : praticiens, cliniciens, médecins vétérinaires conseils, microbiologiste, pathologiste et épidémiologiste. Les objectifs sont d’assurer une surveillance continue des maladies, de leur émergence et de la santé du cheptel bovin québécois, de favoriser la déclaration rapide, l’investigation et la détection de tout problème ou préoccupation en lien avec la santé du cheptel ou à la santé publique, d’assurer la mise en place de mesures d’intervention appropriées et de communiquer rapidement l’information aux personnes concernées.

Biographies 

Dre Marie-Ève Brochu Morin, M.V., est diplômée de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal en 2009. Elle s’est jointe à l’équipe de la Direction de la santé animale du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) en 2012. Depuis, elle a été impliquée dans divers dossiers touchant notamment l’épidémiosurveillance. Dre Brochu Morin a complété une maîtrise professionnelle en sciences vétérinaires option santé publique vétérinaire en 2016 et elle est maintenant responsable du réseau Bovin depuis 2023.

Dre Marie-Ève Paradis a obtenu son DMV en 2002 à la Faculté de médecine vétérinaire (FMV) de l’Université de Montréal. Elle a ensuite œuvré en pratique bovine pendant près de 6 ans. En 2010, elle a complété une maîtrise en sciences vétérinaires à la FMV. De 2009 à 2012, elle fut adjointe scientifique au Réseau canadien de recherche sur la mammite. Par la suite, elle a été consultante pour l’Association des médecins vétérinaires praticiens du Québec (AMVPQ) ainsi que pour la Chaire de recherche en salubrité des viandes de la FMV. Dre Paradis a également travaillé sur le projet de modernisation du système d’inspection canadien à l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Depuis septembre 2014, elle est vétérinaire-conseil pour l’AMVPQ et DSAHR. Ce rôle l’a amené à s’impliquer sur de nombreux comités et dossiers collaboratifs en lien avec la surveillance des maladies et la biosécurité.

 Par : Dre Isabelle Maheu, mv (Bureau vétérinaire de Richmond) et Dre Martine Denicourt, mv, MSc (FMV, U de Montréal)

Peu de producteurs sont préparés aux situations d’urgences animales telles que les incendies de fermes, les inondations et les effondrements de bâtiment. L’élaboration d’un plan d’urgence devrait permettre d’avoir accès rapidement à des personnes-ressources, du matériel d’urgence nécessaire et des méthodes d’évacuation possibles. Cet atelier permettra de discuter de telles situations et de présenter quelques outils pouvant vous aider à améliorer le pouvoir d’action de l’ensemble des intervenants.

Biographies

Dre Isabelle Maheu est diplômée de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal en 2004. Elle travaille depuis comme vétérinaire avec les grands animaux au Bureau  vétérinaire de Richmond Sencrl. En 2019, Dre Maheu s’est aussi jointe à temps partiel à la Clinique ambulatoire de la Faculté de médecine vétérinaire en tant que clinicienne remplaçante.

Dre Martine Denicourt est diplômée de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal en 1984 et détient sa maîtrise en sciences cliniques vétérinaires de la FMV. De 1987 à 2000, Dre Denicourt était à temps plein en pratique porcine. Depuis 2000, elle partage son temps de travail à la Faculté comme professeure invitée dans le domaine de la médecine porcine et consultante auprès des producteurs de porcs sous la bannière du groupe SVA Triple V. Ses intérêts portent sur la médecine de troupeau et le bien-être animal.